Conscient d’entretenir une relation triangulaire qui nuit à ton bien-être, tu souhaites t’en défaire au plus vite. Tu as bien raison, car ce “jeu” psychologique appelé aussi syndrome du sauveur, sauvé, bourreau, est un poison pour toute relation sociale, quelle qu’elle soit. Liaison de couple, familiale ou professionnelle, personne ne devrait avoir à jouer, inconsciemment, un des rôles de ce trio infernal. Alors, pour une relation harmonisée, suis mes 3 conseils pour mettre fin au Triangle de Karpman.
Bien comprendre pourquoi mettre fin au Triangle de Karpman
Tu conçois qu’il y a un problème dans ta relation, mais tu n’arrives pas à en cerner la cause. Et si tu étais, malgré toi, dans une relation toxique ?
Je te rassure, tu n’es pas le (la) seul(e) et il y a des solutions pour mettre fin au Triangle de Karpman.
Mais sais-tu exactement ce qu’est le Triangle de Karpman ou Triangle dramatique ?
Je t’explique !
Les trois rôles principaux
Le psychologue américain, Stephen Karpman est un as de l’analyse transactionnelle (ne t’inquiète pas, c’est le seul mot complexe). Sa théorie démontre que la plupart d’entre nous, endosse, sans le vouloir, un des rôles suivants :
- Le sauveur ou sauveteur, qui ne peut s’empêcher de “porter secours” à autrui (attention, on ne parle pas là du vrai sauveteur comme Mitch Buchannon ou du vrai pompier de Chicago fire !).
Non, c’est celui qui aime se sacrifier pour aider son prochain, même si on ne lui a rien demandé. Comme dirait Jamel Debbouze, “je s’occupe de tout, tu s’occupes de rien !”
Il est ce genre de “héros”, à qui on peut faire confiance et qui aime que l’attention soit portée sur lui. Mais pour cela, il a besoin des autres protagonistes.
- Le sauvé ou la victime, qui, comme son nom l’indique, joue le rôle de la victime en s’apitoyant sur son sort. Se plaindre est son passe-temps favori.
Tu sais, c’est celui à qui l’on dit “arrête de faire ton Caliméro !”
C’est une personne qui ne sait pas définir ses réels besoins et qui n’a pas conscience de ses traumatismes, de ses manques affectifs ou autres.
Alors, il subit, se plaint dans le but d’attirer l’attention : et c’est là qu’intervient le sauveur !
Tu vois mieux où mène ce type de relation ? J’en suis certaine.
Mais n’oublions pas le dernier instigateur de ce scénario à tendance machiavélique.
- Le bourreau ou persécuteur qui, lui, se plaît à critiquer et à dévaloriser sans cesse. Il s’agit d’un individu à tendance colérique, impulsive, voire agressive. Un manipulateur de première classe.
Tu vois Annalise Keating dans la célèbre série Murder ? Bien voilà un bel exemple de bourreau, persécuteur.
Derrière cette carapace robuste de nerveux, se cachent souvent des peurs enfouies.
Quelqu’un qui ne sait pas gérer ses émotions, qui ne sait pas comment se comporter face à une relation (de toute sorte).
Du coup, il pense, à tort, que tout le monde est son ennemi. Il se sent supérieur et éprouve le besoin de déverser sa colère par le biais d’humiliations ou de propos négatifs. Et sur qui ? Je te le donne en mille !
Oui ! Une victime.
Le Triangle de Karpman : une faille dans la communication
Maintenant, tu repères bien le rôle de chacun et tu réussis même à t’identifier à l’un d’eux. Oui, je sais, on a tous joué, au moins une fois, à ce jeu dramatique que représente le Triangle de Karpman.
Ce que tu dois en retenir, c’est qu’il y a, dans ce conflit relationnel, un manque évident de communication.
Les besoins de chacun sont négligés et personne ne veut coopérer. Finalement, tout le monde se complaît dans son rôle et ne cherche pas à comprendre l’autre.
Alors, comment mettre fin au Triangle de Karpman ?
Mes 3 conseils pour mettre fin au Triangle de Karpman
Ce jeu de rôle du sauveur, victime, bourreau n’est autre qu’un outil pour le développement personnel, dévoilé par Stephen Karpman, qui met en évidence les défauts, les blessures, les non-dits…
Engendrée par les peurs ou l’impuissance, cette situation te pourrit la vie. Ce jeu psychologique ne peut plus durer, il est temps de mettre fin au Triangle de Karpman.
1. Accepter que tu joues un rôle
Il est primordial de prendre conscience, dans un premier temps, que tu fais partie de ce trio infernal, que tu es l’un des protagonistes.
Te reconnaître dans le clan de Cendrillon, la sorcière de Blanche Neige ou le Prince dans la Belle au bois la belle au dormant.
Oui, ces contes de fées sont source d’exemples pour dévoiler la manipulation, la position de victime ou de sauveur.
Mais non, ça n’enlève pas la magie de nos classiques Disney ! C’est tout bonnement réaliste.
2. S’affirmer pour plus de liberté
Quand on y regarde de plus près, Cendrillon décide, en fin de compte, de ne plus jouer la victime. Elle se bat, s’affirme pour sortir de sa situation qui la rend malheureuse.
Puis prend son envol et devient libre de vivre sa vie, comme elle l’entend, avec son prince.
Voilà, elle a compris comment mettre fin au Triangle de Karpman, elle !
Tu rigoles, mais Stephen Karpman s’est inspiré de ces contes de fées pour nous révéler son Triangle. Oui !
Il est primordial de réaliser qu’il faut s’éloigner de la situation, prendre du recul. Comme si tu devenais ce regard extérieur qui analyse et qui trouve la solution.
S’affirmer, c’est aussi apprendre à dire Non. Respecter ses propres limites et celles des autres.
- Pouvoir dire au sauveur : je n’ai pas besoin de ton aide, je peux le faire,
- La victime doit reconnaître qu’elle se plaint alors qu’elle ne devrait pas (et qu’en plus elle saoule tout le monde),
- Le bourreau doit affronter ses peurs et arrêter de croire que tout le monde est contre lui.
Du coup, que manque-t-il pour mettre fin au Triangle de Karpman ?
3. Communiquer
Évidemment, la communication ! Si chacun arrive à exprimer ses besoins et à comprendre ceux de l’autre, alors il y a coopération.
Tu comprends ?
Toute relation confondue, c’est souvent notre problème : savoir communiquer. Ne pas avoir peur du jugement pour dire ce que l’on ressent. C’est la base !
Et cela peut t’éviter de jouer à ce jeu psychologique qui te fais du mal.
Tu peux, dès à présent, faire comprendre à ton bourreau de patron qu’il sait que tu es un bon élément, qu’il peut s’exprimer sans crier et que le chantage, c’est pour les enfants.
Qu’en penses-tu ?
Plus facile à dire qu’à faire, oui, je comprends.
Mais comme toute situation de conflit, il est nécessaire de trouver une position juste pour toi. Et de sortir de cette forme de manipulation triangulaire.
Si tu as saisi comment mettre fin au Triangle de Karpman, mais que tu te retrouves bloqué, je peux t’aider à sortir de tes traumatismes. Te montrer le chemin de ta guérison émotionnelle.
Je suis là si tu as des questions, n’hésite pas !